mardi 21 septembre 2010

Polémique autour de nouvelles antennes relais prévues à Paris

(AFP) – Le 20 septembre 2010

PARIS — Un syndicat d'employés municipaux, une association et les élus Verts de la capitale ont condamné lundi un projet de délibération de la ville de Paris voulant autoriser l'opérateur Free à installer des antennes relais sur les toits municipaux.

Selon cette délibération devant être votée lors du conseil de Paris les 27 et 28 septembre et que l'AFP s'est procurée, "Free Mobile a sollicité la Ville de Paris, en sa qualité de propriétaire de points hauts afin de bénéficier d'un accès à son domaine public, dans des conditions comparables à celles consenties à ses concurrents".

En janvier dernier, Free est devenu le quatrième opérateur de téléphonie mobile en obtenant sa licence de l'Etat.

"Le cahier des charges d'attribution de la quatrième licence d'opérateur 3G oblige notamment le titulaire à couvrir 27% de la population métropolitaine par le service voix dans les deux ans suivant la délivrance de l'autorisation", indique la délibération.

Dans un communiqué, les Verts relèvent qu'à Paris "l'opérateur convoite une cinquantaine de sites publics et quelques 250 toits d'immeubles, soit 300 antennes supplémentaires".

"Le conseil de Paris doit-il prendre le risque d'augmenter encore l'exposition des Parisiens aux ondes électromagnétiques?", interrogent les Verts qui organisent mardi une conférence de presse sur le sujet à la mairie du IIe arrondissement.

Le syndicat Supap-FSU et l'association Robin des Toits ont de leur côté rappelé que "la Ville de Paris avait pourtant renvoyé le débat sur la prolifération d'antennes-relais vers une conférence de citoyens appelée +Ondes, Santé et Société+" lancée par le maire PS de Paris Bertrand Delanoë.

Cette conférence avait, le 18 Juin 2009, préconisé la suppression du Wi-fi dans les bâtiments municipaux, une exposition du public aux champs électromagnétiques à 0,6 v/m (volts par mètre) notamment.

Elle devait aussi donner lieu à une nouvelle charte entre la ville et les opérateurs: "Or, de nouvelle Charte: point. En plus, la Ville de Paris veut accorder satisfaction à un quatrième opérateur en dépit des recommandations des parisiens", ont déploré le Supap-FSU et Robin des toits.

"Bertrand Delanoë veut faire signer cette convention, il a les moyens de changer la donne sur Paris, il ne l'utilise pas", a déploré auprès de l'AFP Etienne Cendrier, porte-parole de cette association.

Contacté par l'AFP, l'opérateur Free a répondu qu'il n'avait "pas de commentaires sur ce sujet".

mardi 14 septembre 2010

"Il y a un lien prouvé entre champs électro-magnétiques, cancers et leucémies"

Article publié dans le journal Métro, France, le 10-09-2010.

Entretien avec le Dominique Belpomme, professeur de cancérologie, qui s'est penché sur l'électro-sensibilité.

Dominique Belpomme est professeur de cancérologie Université Paris-Descartes et président de l’ARTAC, Association pour la recherche thérapeutique anti-cancéreuse.

Pourquoi un cancérologue s'intéresse-t-il aux problèmes de l'électro-sensibilité et aux champs électro-magnétiques ?
Parce qu'il y a un lien prouvé entre champs électro-magnétiques, cancers et leucémies. C'est après des premiers travaux pionniers que nous avons effectués avec des collègues suédois que nous nous sommes aperçus qu'il y a aussi un lien important avec les maladies neuro-dégénératives, et notamment la maladie d'Alzheimer. Le risque de maladie d'Alzheimer, qui peut survenir chez des sujets jeunes, dès l’âge de 45 ans, est d'ailleurs beaucoup plus important que le risque de cancer.

Cela touche beaucoup de monde ?

Depuis l'an dernier, je fais deux consultations hebdomadaires de médecine environnementale et vois entre 10 et 20 nouveaux malades par semaine. Et il y a de plus en plus de parents qui viennent me voir pour leurs enfants qui ont des maux de tête, des troubles de la mémoire, de la concentration ou du langage, avec des problèmes de dyslexie.

C'est un enjeu majeur de santé publique. Il y a en effet toute une pathologie neuro-dégénérative probablement liée à l'ouverture de la barrière hémato-encéphalique par les ondes électro-magnétiques et/ou les produits chimiques. Ces troubles peuvent être mineurs, comme des maux de têtes, ou beaucoup plus graves comme un début de maladie d'Alzheimer.

Que faites vous pour vos patients ?

En nous basant sur une série de plus de 400 malades venus me consulter, nous avons pu mettre au point un test de diagnostic, qui repose essentiellement sur un échodoppler cérébral pulsé et sur des tests sanguins. Ceux-ci permettent de mettre en évidence une augmentation de certaines protéines de stress, qui traduisent, l’existence d’une souffrance cérébrale.

Il s’agit de vrais malades. Je peux donc certifier qu'ils souffrent d'un syndrome d'intolérance aux champs électro-magnétiques (SICEM). Par ailleurs, nous avons mis au point un traitement qui permet de faire régresser les symptômes,

En quoi cela consiste-t-il ?
La base du traitement repose sur trois éléments. D’abord fermer la barrière électro-encéphalique. Nous utilisons pour cela un ou plusieurs antagonistes des récepteurs à l'histamine. Ensuite, stimuler la régénération des astrocytes (les cellules cérébrales) qui ont été détruites par les champs électromagnétiques,. Nous administrons pour cela des tonifiants du système nerveux. Enfin, nous initions une étude testant l’effet des anti-oxydants.

Nous obtenons des résultats intéressants, mais cela ne permet pas d'éviter une rechute potentielle. D'où la nécessité d’ adjoindre à ce traitement des mesures de protection vis-à-vis des champs électro-magnétiques. Cela implique la création de zones blanches, notamment dans les établissements publics et dans les transports en commun. Il faut faire comme pour le tabagisme : interdire le wifi dans certaines zones, comme les bibliothèques. Il faut également interdire l'installation d'antennes-relais près des crèches et des écoles. Il y a des mesures de protection urgentes à prendre, mais qui ne sont malheureusement pas encore appliquées.

Comment réagissent les pouvoirs publics ?

Les mesures concrètes ne sont pas encore au rendez-vous. Mais je ne désespère pas que le ministère de la Santé prenne le taureau par les cornes. De toute façon, il y sera obligé étant donné le nombre croissant de nos concitoyens qui se plaignent des champs électromagnétiques. Le plus tôt évidemment sera le mieux. Mon discours va, il est vrai, à l'encontre les intérêts financiers et économiques, mais on ne peut supprimer les malades pour faire plaisir aux autorités publiques et politiques du pays..

C’est au nom du serment d'Hippocrate que je monte au créneau, car il existe un enjeu majeur de santé publique. Des études montrent que 10 à 50% de la population pourrait être atteinte par une intolérance aux champs électro-magnétiques dans les 25 à 50 ans qui viennent. Il faudra un jour payer la facture si nous ne prenons pas les mesures de précaution et de prévention qui s’imposent dès maintenant.

Vos alertes trouvent-elles un écho dans le corps médical ?

Il y a beaucoup de médecins qui ne connaissent pas encore cette pathologie.et donc qui dénient l'évidence. Mais un nombre croissant comprend qu'il se passe quelque chose, et m’adresse des malades. C'est sur eux qu'il faut s'appuyer et c'est pour cela que j'organise, en avril 2011, le 3e colloque de l'appel de Paris à la maison de l'Unesco, qui sera suivi d'un cours intensif pour former les professionnels aux pathologies environnementales.

L'ARTAC a besoin de vos dons : www.artac.info

mardi 6 juillet 2010

Tunisie : la justice a reconnu le danger des antennes relais

Publié le Samedi 03 Juillet 2010 sur le site Gnet.tn

La Cour d’appel de Tunis a ordonné le démontage d’une antenne relais installée sur le toit d’une villa dans l’un des quartiers résidentiels de la capitale au nom des incertitudes quant à son impact sur la santé des riverains. Saisi en procédure d’urgence par le syndic des habitants du quartier, le juge a considéré que le risque était non négligeable pour la santé des habitants sur la base d’un rapport d’un expert mandaté à cet effet. Ce dernier a noté que les ondes électromagnétiques dégagées par les antennes relais peuvent avoir des effets néfastes pour la santé, même si celles-ci sont installées à une distance de 100 mètres.

Se référant à l’articles 99 du Code des obligations et des contrats, la Cour d’appel a estimé que « même si les connaissances scientifiques actuelles ne permettent pas de déterminer avec certitude l’impact exact des ordres électromagnétiques, il existe un risque de répercussion sur l’état sanitaire des habitants ».

Cette décision vient de confirmer la condamnation prononcée précédemment par la Cour d’appel de Sfax à l’encontre de l’un des opérateurs de téléphonie mobile, considérant que la présence d’une antenne-relais à proximité d’habitations constitue un trouble de voisinage , réparable par le démontage de l’antenne.

jeudi 15 avril 2010

Un village au secours des électrosensibles

Un village au secours des électrosensibles

15.04.2010 | 

A Soubey, dans le Jura suisse, il n’y a qu’une seule antenne de téléphonie mobile. Et le maire, Samuel Oberli, pourrait bien la faire démonter – pour créer une “zone blanche” et attirer une nouvelle population de “réfugiés écologiques”. L’idée de faire de Soubey le “paradis des électrosensibles” et de repeupler le village avec les “naufragés de la technologie” vient d’un conseiller communal, rapporte Le Matin. Nicolas Barth a hébergé pendant six mois une dame fuyant les antennes françaises – des installations “dix fois plus puissantes” que les antennes suisses, comme l’indique au journal helvète le porte-parole de Swisscom. “Selon les statistiques, s’enthousiasme le maire, 4 % de la population suisse est électrosensible” – plus qu’il n’en faut pour une commune rurale de 158 habitants riche en terrains à bâtir.

Les allergiques à l’électrosmog mettront-ils le cap sur Soubey ? L’Association romande pour la non-prolifération d’antennes émettrices en rêve. Selon les médecins signataires de l’appel dit “de Freienbach”, les rayonnements électromagnétiques “influencent les activités du cerveau, modifient la formule sanguine, occasionnent des dégâts sur le facteur héréditaire, modifient la barrière hémato-encéphalique et peuvent accélérer le développement d’un cancer”, rappelle le quotidien.

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mercredi 7 avril 2010

Doutes sur les lignes très haute tension

AFP
06/04/2010 | Mise à jour : 14:25

L'agence de sécurité sanitaire environnement et travail (Afsset), après analyse des études liant l'exposition aux champs électromagnétiques extrêmement basses fréquences et les leucémies infantiles, a estimé nécessaire d'aller plus loin et de clarifier l'effet sanitaire des lignes à très haute tension.

L'Afsset avait été saisie en juin 2008 par les ministères concernés d'une expertise relative aux champs électromagnétiques extrêmement basses fréquences (essentiellement les lignes à très haute tension, mais aussi les transformateurs, voies ferrées, machines à souder, fours à induction, cuves d'électrolyse....).

Dans un avis rendu public aujourd'hui, l'Afsset note que des "associations statistiques claires" ont été "identifiées par plusieurs études entre l'exposition aux champs électromagnétiques extrêmement basses fréquences et les leucémies infantiles", mais qu'"aucun mécanisme d'action n'a pu être décrit et aucun lien de cause à effet n'a été non plus clairement identifié".

Pour pallier "cette incapacité durable à identifier un mécanisme d'action biologique", l'Afsset demande "la mise en place d'analyses épidémiologiques plus fines avec une meilleure caractérisation de l'exposition". Elle suggère notamment l'utilisation de "mesures directes de l'exposition individuelle réelle", et le renforcement de la recherche sur "les causes possibles des leucémies infantiles".

Elle suggère aussi la création d'une zone d'exclusion d'au moins 100m autour des lignes à très haute tension pour la construction de certains établissements, comme hôpitaux et écoles, et à l'inverse pour la mise en place de nouvelles lignes à proximité de ces établissements. Ainsi que la réduction de l'exposition professionnelle, dans le cadre de la protection des travailleurs.

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mardi 6 avril 2010

Les employeurs peu conscients des risques électromagnétiques sur le lieu de travail

Publié sur le site Novethic.fr, le 16 février 2010

Dans le sillage du Grenelle des ondes, la question de l'impact des ondes électromagnétiques sur les conditions de travail se pose. Malgré leur obligation juridique de protéger la santé de leurs salariés, les employeurs se mobilisent timidement.


Il y a quelques mois, dans un Tribunal des affaires de la sécurité de Loire Atlantique, les juges ont du se prononcer sur un dossier inhabituel émanant d’un salarié. Motif invoqué par celui-ci ? Le « syndrome d’intolérance au champ électro-magnétique », reconnu comme maladie par le tribunal. Le plaignant a donc eu gain de cause face à son employeur, tenu responsable, par la loi, de l’exposition de ses salariés aux ondes électromagnétiques. « A l’avenir, de plus en plus d’employeurs vont être confrontés à ce type de plainte », prédit Pierre Le Ruz, Président du Centre de Recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (CRIIREM). Le débat engagé lors du Grenelle des ondes sur les antennes relais et la téléphonie mobile risque donc de faire tâche d’huile dans les entreprises où les salariés sont de plus en plus soucieux de leurs conditions de travail. Il faut dire que les effets des ondes électromagnétiques sur la santé ne sont pas à minimiser : « En l’absence de mesures préventives prises par les employeurs pour limiter les expositions, les salariés peuvent être sujets à des troubles variés, tels que des fourmillements, des migraines, des nausées, des rougeurs, des arythmies, des vertiges ou des troubles de la concentration, atteste Pierre Le Ruz. Or, toutes ces sources de fatigue favorisent l’absentéisme.» Avec l’explosion des nouvelles technologies sur le lieu de travail, certains équipements sont dans l’œil du cyclone : téléphones DECT, bornes WIFI et antennes relais, claviers et souris d’ordinateurs, téléphones portables…. « Récemment, nous avons par exemple enregistré 16 volts/mètres dans les bureaux d’une entreprise, provenant 3 téléphones sans fil, soit une mesure cinq fois plus élevée que le seuil autorisé ! » constate Pierre Le Ruz. « L’impact des ondes électromagnétiques constitue aussi un risque dans l’univers fermé et clos d’un véhicule, avec des outils qui fonctionnent en permanence », met en garde Jean-Claude Delgènes, Directeur général du cabinet Technologia, spécialisé dans les risques professionnels. Enfin, à l’extérieur des bâtiments, les risques sont aussi présents pour les entreprises situées près de lignes haute tension et très haute tension.

Les employeurs tenus de protéger la santé de leurs salariés

Le problème est que, pour l’heure, trop peu d’employeurs ont conscience des dangers liés aux ondes électromagnétiques. Selon le CRIIREM, seuls 5 à 6% des comités d’hygiène et de sécurité des conditions de travail (CHSCT) les appréhendent. Pourtant, même si les scientifiques sont encore divisés sur la question, il apparaît que les radiations émises à des fréquences même très basses seraient cancérigènes. Cette conclusion a déjà été confirmée dès 1998 par l’Institut national des sciences sanitaires de l’environnement, aux Etats-Unis. Autre obstacle lié à la prévention des risques électromagnétiques : les employeurs connaissent mal le cadre légal. Or, ils sont juridiquement tenus de protéger la santé physique et mentale de leurs salariés. Par ailleurs, ils sont soumis à une directive de 2004, des normes de compatibilité électromagnétique européennes et françaises (NF-EN 61000) et un décret limitant à 3 volts/mètre le seuil d’exposition dans les bureaux. Cet arsenal de textes contraint donc les entreprises, en théorie, à effectuer un état des lieux électromagnétique pour ne pas dépasser ces valeurs d’exposition et à engager une réflexion ergonomique liée à la santé de leurs salariés (en particulier les femmes enceintes et les personnes portant des implants électroniques). En cas de dépassement des valeurs limites, mesurables à l’aide de sondes, tout employeur est tenu de prendre des mesures sur le champ. « En cas d’incident, les employeurs pourraient alors engager leur responsabilité civile, voire pénale », prévient Pierre Le Ruz. Seulement voilà, dans les faits, le manque de clarté sur les acteurs chargés de contrôler ces normes ne pousse guère à agir sur le front de la prévention… Par ailleurs, sur ce marché en émergence, la fiabilité des prestataires n’est pas toujours la règle…

Prise de conscience timide


Certaines entreprises, soucieuses des conditions de travail, commencent cependant à prendre conscience des risques. Récemment, un groupe industriel a ainsi mandaté Technologia pour diagnostiquer l’impact électromagnétique lié au système de géolocalisation de ses véhicules. De plus en plus d’établissements hospitaliers demandent aussi des expertises pour mesurer le taux d’exposition des antennes relais situées sur leur toiture, selon le CRIIREM. De même que des entreprises situées près des lignes à haute tension. Dans un aéroport, suite à une expertise électromagnétique, des antennes relais ont été récemment démontées, suite à la plainte d’un salarié. Dans un grand groupe de communication parisien, le CHSCT attend le diagnostic de l’expertise qu’il a sollicité sur son parc informatique. Mais ces démarches d’entreprises ne sont pas encore légion. « Les moyens techniques de résoudre les problèmes d’exposition des salariés aux ondes électromagnétiques sont pourtant assez simples et nombreux » assure Myriam Calbrun, technicien-mesureur. En effet, il suffit parfois de déplacer des antennes wifi ou un transformateur, de gainer la télécommande d’un système de climatisation pour réduire les seuils d’exposition. Certains matériels émetteurs d’ondes (comme les souris d’ordinateurs) peuvent aussi être remplacés par des systèmes innovants à infra-rouge. En somme, autant de solutions qui vont dans le sens du principe de précaution...

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Antennes relais : Bouygues renonce à la cassation

Publié sur le site du Nouvel Obs., le 1er avril 2010

Bouygues Telecom a finalement décidé de renoncer à se pourvoir en cassation, après avoir été condamné en appel à démonter des antennes relais dans le Rhône, a-t-on appris auprès de Me Richard Forget, avocat de la partie adverse. La condamnation remonte au 4 février 2009, lorsque la cour d'appel de Versailles avait tranché en faveur du principe de précaution.
En application du jugement, l'opérateur de téléphonie mobile devait démonter des antennes de Tassin-la-Demi-Lune (Rhône) sous astreinte de 500 euros par jour de retard, une première en France. Il devait aussi verser 7.000 euros de dommages et intérêts à chacun des trois couples qui estimaient avoir été exposés à un risque sanitaire.

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Les pollutions électromagnétiques à la maison - JT France 2 - 20h - 27/03/2010


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mardi 2 février 2010

Pays Basque : Ils veulent la fibre optique

Publié dans le journal Sud-Ouest, le 1er février 2010


Ils menaient leurs actions chacun de leur côté ou presque, même si les Basques étaient déjà quelque peu organisés. Réunis samedi à Mauléon, les représentants des collectifs anti Wimax du département ont décidé de passer à la vitesse supérieure, en créant leur fédération.

Celle-ci ne verra le jour que lors de leur prochaine réunion, le samedi 13 février (toujours à Mauléon, à 10 heures) mais cette première rencontre a déjà permis de dresser un tableau de la situation. L'Intercollectif 64 contre la prolifération des ondes électromagnétiques et pour la prolifération de la fibre optique entend agir en masse. « Les opérateurs ne comprennent que les rapports de force », déplore ce membre d'un collectif béarnais.

De tout le département


Arthez-de-Béarn, Monein, Etsaut, Aydius, Verdets, Garazi-Baigorry, Oztibarre-Amikuze, Ayherre-Hasparren, Itxassou : la liste (non exhaustive) est longue de ces militants qui ne veulent pas du Wimax (le haut débit par ondes hertziennes) déployé par le Conseil général. « Ce sont des technologies obsolètes et néfastes pour la santé », dénoncent-ils.

« Plus de 1 500 études scientifiques ont été faites au sujet des ondes électromagnétiques. Elles aboutissent toutes au même résultat. Nous demandons l'application du principe de précaution qui est dans les textes », souligne Alain Caudine-Ayerdi, militant souletin à la pointe de ce combat. Pour ces collectifs, un travail de fond reste à faire, afin de sensibiliser les gens à ce danger.

Le NRA zones d'ombres


L'Internet haut débit filaire par la fibre optique, voilà ce que demandent ces collectifs. « La fibre optique déployée par le Conseil général ne couvre pas tout. On veut un traitement égalitaire pour les zones blanches : la même chose pour tous », affirment-ils.

Les collectifs le rappellent, d'autres alternatives existent. Notamment le NRA ZO ou noeud de raccordement abonné pour zones d'ombres. « Il s'agit d'un local technique intermédiaire, construit entre le central téléphonique et les abonnés qui ont des affaiblissements trop importants de leurs lignes trop longues. » Avec cette technique, l'équipement ADSL ou DSLAM est placé dans ce local, à proximité des abonnés lésés. L'affaiblissement des lignes est ainsi diminué et passe en dessous du seuil fatidique de 78 décibels.

Pour la future fédération, qui a recensé 31 communes oubliées par la fibre optique dans ce département (13 en Béarn, 11 en Basse-Navarre et 7 en Soule), chacune de ces communes devrait être équipée de ces sous-répartiteurs NRA ZO. « Dans les marchés attribués par les nombreuses collectivités qui l'ont adopté en France, un NRA ZO en liaison fibre optique coûte en moyenne 150 000 euros. On estime qu'il en faudrait une quarantaine pour couvrir les zones d'ombres du département, ce qui représenterait un investissement de 6 millions d'euros », souligne le Souletin Pierre Etcheberry. « Or, les médias disent que le déploiement du Wimax coûtera 8 millions d'euros au département. Qu'on ne nous dise pas que le Wimax est la technologie la moins onéreuse ! », conclut-il.

vendredi 29 janvier 2010

France. A Beaumont des riverains obtiennent le démontage d'antennes-relais de téléphonie mobile

Publié sur Vonews, le 28 janvier 2010



A Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise), des habitants ont obtenu le démontage d'une dizaine d'antennes de téléphonies mobiles qui fleurissaient sur le toit d'un immeuble de leur quartier. Certains locataires se plaignaient de maux de têtes, de nausées ou encore de douleurs provoqués, selon eux, par les ondes émises par ces antennes-relais. Une victoire pour ces riverains et un casse-tête pour la municipalité qui reste sollicitée par les opérateurs de téléphonies mobiles. Regarder le reportage.

mercredi 20 janvier 2010

Les portables font du bien ?

Les ondes des mobiles soigneraient la tête, plus précisément elles protègeraient contre la maladie d’Alzheimer. Ce sont les conclusions d’une étude américaine publiée dans le très sèrieux Journal of Alzheimer’s Disease.

En fait des rongeurs ont été exposés 2H par jour pendant 7 à 9 mois à des ondes électromagnétiques simulant celles d’un téléphone portable. Résultat les souris qu’on avait génétiquement modifiées pour développer la maladie d’Alzheimer ont gardé “toute leur tête” (si je puis dire). Et les autres, neutres, ont amélioré leur mémoire !

Problème : la protection contre la maladie serait due à la destruction d’une protéine du cerveau qui s’accumule en trop grande quantité chez ceux qui souffrent d’Alzheimer. Ca veut donc dire que les ondes des portables sont assez puissantes pour nous griller des protéines dans la tête. Méfiance…


Les conclusions de l’étude (en anglais)

lundi 4 janvier 2010

Les cellulaires sont-ils dangereux pour la santé?

Par Mathieu Perrault
Publié dans La Presse, le 2 janvier 2010

Après deux ans de tergiversations, l'Organisation mondiale de la santé s'apprête à publier l'étude Interphone, qui regroupe 16 analyses réalisées dans 13 pays sur les effets des téléphones portables sur la santé. Depuis quelques années, des études aux conclusions opposées ont alimenté la confusion.

L'une des plus importantes a paru au début du mois de décembre. Une analyse danoise du fichier des tumeurs en Scandinavie n'a montré aucune augmentation du nombre de cancers du cerveau liée aux portables entre le milieu des années 90 et le début des années 2000. L'étude a immédiatement été critiquée à cause de la lenteur avec laquelle se développent les tumeurs au cerveau.

D'autres études sont plus inquiétantes. À la mi-octobre, une équipe américano-sud-coréenne a regroupé 23 études totalisant 38 000 participants et a calculé qu'utiliser un portable pendant 10 ans ou plus augmente de 18% le risque d'avoir une tumeur au cerveau. Et en novembre, une étude suédoise a montré que les portables augmentent la quantité d'une molécule du cerveau dans le sang.

Cette dernière étude est particulièrement importante parce que les autorités médicales et environnementales ne tiennent compte pour le moment que d'un «risque thermique» pour calculer le degré de risque des portables. Comme l'énergie des portables est bien inférieure à celle qu'on trouve à dans un four à micro-ondes ou près des tours de retransmission de télévision (les tours de retransmission téléphonique sont moins puissantes), le risque thermique est négligeable. Mais s'il existe d'autres effets biologiques, le risque devra être réévalué.

«Les quelques études qui ont montré des effets biologiques n'ont pas réussi à prouver un mécanisme», affirme David Coggon, épidémiologiste britannique qui vient de publier un commentaire sur la question dans la revue Occupational and Environmental Medicine. «C'est l'équivalent d'une augmentation de la température de la peau quand on est au soleil. Tant qu'on ne prend pas de coup de soleil, il n'y a aucune séquelle.»

L'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail est arrivée à une conclusion similaire cet automne, ce qui l'a menée à suggérer des mesures de précaution: augmenter le nombre d'études, informer les usagers des émissions de chaque téléphone et des cartes d'ondes, et encourager les municipalités à trouver des manières de réduire l'exposition aux ondes.

Un comité du Sénat français vient même de recommander de diminuer l'exposition des enfants en interdisant la publicité de portables à leur intention et en interdisant aux élèves d'utiliser un portable à l'école. En France, plus de la moitié des enfants de 10 ans ont un téléphone portable.

Une telle mesure est-elle nécessaire ici? «Oui, parce que l'industrie va bientôt se tourner vers les enfants pour poursuivre sa croissance», explique François Therrien, de l'organisme québécois Sauvons nos enfants des micro-ondes.

La parution de l'étude Interphone de l'OMS alimentera certainement la réflexion. Certains des plus petits pays de l'étude ont déjà publié leurs résultats, dont certains sont inquiétants.

L'an dernier, la directrice de l'étude Interphone, Élisabeth Cardis, du Centre de recherche en épidémiologie environnementale (CREAL), à Barcelone, avait indiqué au quotidien français Le Monde que la parution tardive d'Interphone n'est pas liée à des pressions de l'industrie mais à un problème d'«interprétation des données».

La directrice des communications du CREAL a indiqué au début du mois de décembre à La Presse que la Dre Cardis ne voulait pas accorder d'entrevue avant la parution d'Interphone. Il faut dire que l'épidémiologiste d'origine française connaît son lot de pressions de tous côtés. La Dre Cardis n'est pas étrangère à la controverse: en 2006, elle avait publié, pour le Centre international de recherche sur le cancer, la plus vaste étude sur les effets de l'accident nucléaire de Tchernobyl sur la santé humaine. L'impact, avait écrit la Dre Cardis, avait été beaucoup moins élevé que ce qu'on avait prévu initialement. Cette prudence lui avait valu l'opprobre des groupes environnementaux. Interphone connaîtra peut-être le même accueil si elle blanchit les portables.

mardi 15 décembre 2009

San-Francisco : Law would require cell phone warnings


By: Katie Worth
Examiner Staff Writer
December 15, 2009


SAN FRANCISCO — Every cell phone sold in San Francisco could soon come with a label detailing the level of radiation you will be exposed to by using it and recommending a headset to avoid radiation exposure.

If a proposal endorsed Monday by the Commission on the Environment’s policy committee — and preliminarily supported by the mayor — moves forward, not only would consumers be alerted of potential risks of cell phone radiation, but it could become illegal to promote the devices in public schools, and the federal government would be officially called upon to change their standards for cell phones.

The committee’s 3-0 vote came in response to some scientific studies that suggest cell phone radiation can, over long periods of time, cause brain tumors on the side of the brain where the phone is held, and men who carry cell phones in their pocket may experience lower sperm counts.

Other recommendations made by the committee Monday were that The City purchase cell phones emitting the lowest possible radiation; that the school district educate students and parents about cell phone radiation; and the federal and state governments consider banning cell phone advertising aimed at children, who may be more vulnerable to any health risks associated with mobile phones.

The committee initially considered requiring cell phone merchants to provide a headset with any cell phone, but backed off on that requirement for now. It instead directed The City to “explore ways to encourage” the cell phone industry to provide headsets.

The proposal still must be endorsed by the Commission on the Environment, and then approved by the Board of Supervisors and the mayor. However, Mayor Gavin Newsom supports the idea in concept, mayoral spokesman Joe Arellano said.

“Mayor Newsom believes that cell phone radiation labeling is the next frontier in terms of consumer safety,” Arellano said. “He believes this step will allow The City to take a lead role in the United States in promoting labeling for cell phones at the point of purchase.”

In fact, Maine may beat San Francisco to the punch. That state’s legislature is considering a bill that would require a warning label on cell phones advising children and pregnant women to keep the devices away from their heads and bodies.

Monday’s meeting was attended by Ellie Marks of Lafayette, who helped advocate for Maine’s bill after her husband developed a large tumor on the side of his brain where he holds his cell phone. She said they are convinced his extensive cell phone use over 20 years caused the tumor. She said he used the phone so much she often threatened to throw it away.

“And how I wish I had,” she said. “I’m angry because this horror could have been avoided.”


Dial defense

A Commission on the Environment committee is proposing all cell phones sold in The City be accompanied by labels detailing radiation levels.

Possible effects of cell phone usage
-- Brain tumors
-- Lowered sperm count

Committee recommendations
-- City purchase cell phones emitting lowest possible radiation
-- Schools educate students and parents about cell phone radiation
-- Federal and state governments restrict cell phone advertising aimed at kids

Source: Commission on the Environment policy committee

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lundi 14 décembre 2009

India : Rajasthan bans installation of new mobile towers

Published the 7 Dec 2009 on indiatimes.com

In a major setback to Telecom companies, Rajasthan government has banned the installation of new mobile towers in the state. The
installation would now be governed by a policy, which is in the drawing board of the urban development and housing department (UDH).

“We have directed mobile companies to stop installation of mobile towers till the new policy is enforced. The draft of the proposed policy is in place and it will be implemented in next few days,” says a UDH official.

The policy is aimed at regulation the proliferation of mobile towers in high population density areas. “There have been a few studies which say that electro magnetic radiation emitting from these towers are a threat to human health. There has to be some check on these towers especially in residential and institutional areas,” he said.

Apart from that, the department is also planning to link installation with revenue generation for the local body. “We have proposed to levy Rs 1 lakh per tower as registration fee to be deposited with local body. The telecom company will then have to pay a fixed amount every month as rental to the concerned local body.

It will be applicable to even those towers which had already been installed,” he said. There are seven telecom operators with more than mobile 15000 towers in the state. According to the sources, the new policy would bar installation of any such tower in a medical or educational institution. In fact, permission to install such towers would be given for only open spaces like parks and agricultural land.

“In case of residential areas, the rule states, the company will have to get a no-objection certificate from the resident welfare association. Moreover, the tower would be held illegal if it has been installed in any illegally constructed building,” he said. The policy would prescribe set norms for these companies.

The service provider will be required to produce a certificate from a registered structural engineer that the tower and the building on which it has been installed is safe.

Apart from that they will have to produce No Objection Certificate (NOC) from agencies like the Airport Authority of India (AAI) and certificate of safety from competent authorities.

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mardi 8 décembre 2009

En France, Bouygues limite la puissance de ses antennes relais : peut mieux faire...

Publié sur le site de France Info,le 7 décembre 2009

Bouygues Télécom veut bien s’engager à limiter la puissance des radiofréquences de ses antennes relais à 6 volts par mètre. Ca ne vous dit pas grand chose ? Une idée de grandeur : aujourd’hui, le seuil limite réglementaire est compris entre 41 et 61 volts par mètre. Mais à Paris, c’est 2 volts maximum autorisés. Et les associations, elles, demandent moins d’1 volt.

C’est dans une interview au Figaro que le directeur général de l’opérateur Bouygues Télécom, Olivier Roussat, a lâché le morceau : un nouveau seuil de 6 volts par mètre dans les lieux de vie. Comme en Italie.
Quand on compare aux seuils réglementaires actuels, suggérés par l’OMS et la commission européenne, la baisse paraît spectaculaire. Mais, selon les associations Agir pour l’environnement et Priartem, c’est "un engagement virtuel". En effet, les 6 volts/m ne concerneraient plus beaucoup d’antennes, moins de 3%. À les croire, les engagements de Bouygues donc ne vaudraient pas tripette...

Moins d’1 volt/m ou rien

C’est le credo de ces associations et de la secrétaire d’État à l’économie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet, pour qui cette proposition de Bouygues est "un bon signal", mais "il faut progresser".
NKM voit dans ce petit pas, "le premier fruit du Grenelle des ondes" lancé au printemps. Grenelle qui a permis de lancer des expérimentations dans 16 villes pilotes, pour diminuer progressivement les taux d’exposition.

En attendant, les associations anti-antennes se basent sur la recommandation de l’Agence de sécurité sanitaire, l’Afsset, d’appliquer à la téléphonie mobile le principe "Alara" (As low as reasonnably achievable) "qui consiste à imposer aux opérateurs d’émettre et d’exposer au niveau le plus faible techniquement possible, soit en deçà d’un volt par mètre ".

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lundi 30 novembre 2009

France : 15 communes vont expérimenter la réduction des champs des antennes-relais

Publié sur Echo du net, le 29/11/2009

Le Comité opérationnel d'expérimentation sur les antennes-relais a choisi 15 communes pour la réduction des expositions aux antennes-relais et 11 pour les nouvelles modalités de concertation

Après le Grenelle des ondes du printemps dernier, le ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de la Mer a mis en place un comité opérationnel d'expérimentations sur les antennes-relais pour expérimenter la réduction des champs de ces derniers et de nouvelles modalités de concertation pour leur installation.

Le comité, installé par la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Chantal Jouanno, et présidé par le député PS de l'Isère, François Brottes, a lancé un appel à candidatures auquel 238 communes ont répondu. Seul 15 ont été choisi pour que le test de la réduction des ondes des antennes-relais et 11 pour l'expérimentation des nouvelles modalités de concertations.

Pour l'expérimentation de la réduction des expositions :

* Pays d’Azay-le-Rideau - Parc naturel régional Loire Anjou Touraine (Maine-et-Loire)
* Brest Métropole Océane (Finistère)
* Cannes (Alpes Maritimes)
* Coufouleux (Tarn)
* Courbevoie - la Défense (Hauts-de-Seine)
* Grand-Champ (Morbihan)
* Grenoble (Isère)
* Kruth (Haut-Rhin)
* La Rochelle (Charente-Maritime)
* Lavelanet (Ariège)
* Paris 14e arrondissement
* Paris 15e arrondissement
* Plaine Commune - Saint Denis (Seine St Denis)
* St-Denis de la Réunion (la Réunion)
* Strasbourg (Bas Rhin)
* Thiers (Puy-de-Dôme)


Sur ces communes, les opérateurs mobiles (Bouygues Telecom, Orange et SFR) devront réduire les antennes-relais à un taux d'exposition de 0,6W/m.

Pour l'expérimentation de nouvelles modalités de concertation :

* Amiens (Somme)
* Aubière (Puy-de-Dôme)
* Bayonne (Pyrénées-Atlantiques)
* Boult (Haute-Saône)
* Bourges (Cher)
* Châteaufort en Yvelines (Yvelines)
* La Bresse (Vosges)
* Lille Métropole Communauté urbaine (Nord)
* Orléans (Loiret)
* Pessac (Gironde)
* Tours (Indre-et-Loire)


Dans ces communes, les opérateurs mobiles devront informer la population, tenir des réunions publiques et gérer les conflits pour l'installation d'une antenne-relais.

La liste des communes n'est pas définitive. En fonction des possibilités techniques et afin d'assurer la représentativité des expérimentations, d'autres communes peuvent être ajoutés et/ou certaines retirées.

Le début des expérimentations se fera dès le mois de janvier 2010 et les premiers résultats de l'expérimentation devraient être connus dès le deuxième trimestre 2010.

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Antennes-relais: la liste des villes-tests est publiée

Publié dans le Journal de l'environnement, le 30/11/2009

26 villes-tests ont été retenues par le comité opérationnel d’expérimentations sur les antennes-relais, selon un communiqué de son président le député François Brottes (PS, Isère), publié le 27 novembre.

Réuni la veille, le comité a choisi 16 villes pour l’expérimentation de la réduction des expositions aux champs électromagnétiques dans le voisinage des antennes-relais. Y figurent notamment les agglomérations de Brest, Cannes, Grenoble, La Rochelle, Strasbourg, Saint-Denis de la Réunion, et deux arrondissements parisiens (les XIVe et XVe). 10 autres villes ont été sélectionnées pour l’expérimentation de nouvelles modalités de concertation, dont les agglomérations d’Amiens, Bayonne, Lille, Tours et Orléans.
D’autres communes devraient être ajoutées à ces listes, «pour assurer une représentativité suffisante des expérimentations».

Les travaux de modélisation préalables aux expérimentations débuteront en janvier 2010. Les premiers résultats sur les expérimentations et la concertation seront disponibles au cours du deuxième trimestre 2010.

A l’issue du «Grenelle des ondes», un budget d’un million d’euros avait été alloué par le gouvernement à ces expérimentations (1). 238 communes avaient répondu à l’appel à candidatures lancé par le Meeddm en septembre dernier (2).

(1) Dans le JDLE «Antennes: l’appel à candidatures pour les villes-pilotes lancé»
(2) Dans le JDLE «Antennes-relais: 238 villes candidates aux tests de réduction des seuils»

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mardi 17 novembre 2009

Wimax : le haut débit fait débas dans le Lot-et-Garonne

Publié dans sudouest.com, le 16 novembre 2009

Lors d'une réunion publique, organisée par la municipalité, les habitants d'Artigues ont exprimé leurs inquiétudes face à la nocivité supposée du Wimax et leur mécontentement face à la multiplication des antennes sur le château d'eau. Les châteaux d'eau du Lot-et-Garonne sont en effet particulièrement sollicités pour l'implantation des antennes relais puisqu'ils représentent plus de 56 % des points hauts du département.

La technologie ADSL, qui permet aujourd'hui l'accès au haut débit, ne dessert pas tous les territoires du département, notamment les zones les plus isolées dites zones blanches pour lesquelles il est nécessaire de développer une autre solution.

« Le déploiement du Wimax est un projet important pour le département, qui vise à réduire la fracture numérique et qui permet de gagner de la compétitivité pour nos entreprises », souligne Michel Esteban, vice-président du Conseil général en charge du développement durable. L'intérêt d'une telle évolution technologique ne faisait aucun doute dans l'assistance, qui souhaitait surtout s'informer des éventuels dangers des ondes électromagnétiques.

La réponse est venue des représentants des prestataires, qui ont exposé, chiffres à l'appui, les différentes mesures prises au pied des antennes par des cabinets indépendants. Aucun résultat n'a dépassé les 0,6 volt par mètre, bien inférieur au seuil européen, dont la valeur limite à ne pas dépasser, est fixée à 61 volts par mètre.

Pour une partie des habitants, la nuisance visuelle dans cette zone résidentielle reste néanmoins un problème et d'autres solutions, via le satellite, sont à l'étude et constituent la promesse d'autres débats.

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Victimes des ondes

Diffusion du reportage sur ARTVE, le 15 novembre 2009

http://plus7.arte.tv/fr/1697660,CmC=2940228.html

Le film suit la vie de trois personnes souffrant d'électro-hypersensibilité, qui tentent de faire face à un environnement où les technologies sans fil prennent une place grandissante.

Être électro-hypersensible, c'est ne plus pouvoir se servir d'un téléphone portable ou d'un ordinateur. Ne plus pouvoir aller au supermarché ou au cinéma. C'est déménager sans cesse dans l'espoir toujours plus vain de dénicher un endroit qui échappe à l'omniprésence du rayonnement électromagnétique. Pourtant, l'électro-hypersensibilité n'est pas reconnue comme une maladie et souvent attribuée à des troubles psychologiques. Jussi Eerola a suivi trois personnes pour qui le bouleversement des habitudes de vie est le lot quotidien. Son film questionne le développement de la technologie dominé par les exigences du marché.

(Finlande, 2009, 59mn)
ARTE / YLE
Réalisateur: Jussi Eerola

France : 238 communes candidates à la baisse de l'exposition aux ondes

Écrit par Yves Heuillard, DDmagazine, Le 16 novembre 2009

A l’occasion du Grenelle des Ondes, L'association Robin des Toits a proposé que des villes expérimentent le seuil d’exposition de 0,6V/m (Volt par mètre) pour la population. Selon l'association, "le seuil de 0,6V/m est recommandé par les scientifiques indépendants et on constate des effets néfastes sur la santé au dessus de 0,6V/m". Cette proposition a reçu le soutien du vice-président de l'Association des Maires de France, du CRIIREM et d’Ecologie Sans Frontière, de la Confédération Syndicale des Familles et de l’Association des Familles Rurales. Le Gouvernement a suivi la proposition de Robin des Toits. Une candidature officielle a été lancée, elle vient de s’achever. Au vu du nombre de communes candidates – 238 communes, 291 candidatures – l'association pour la protection contre les rayonnements électromagnétiques constate que le 0,6V/m est devenu le seuil d’acceptabilité social en matière de téléphonie mobile. Elle rappelle que les seuils applicables en France à l’heure actuelle commencent à 41V/m. Voici la liste des communes candidates à l'expérimentation du 0,6 V/m.

BOURG-EN-BRESSE 01000 Quartier Croix Blanche
AMBERIEU-EN-BUGEY 01500 Ville
CHATEAU-THIERRY 02400 Château-Thierry
LA FREISSINOUSE 05000 Quartiers Les Pons
MOUGINS 06250 Mougins Centre
CANNES 06400 Cannes Centre
VALBONNE 06560 Sophia – Garbejaire
ANTIBES 06600 Antibes Centre Ville
VILLARS-SUR-VAR 06710 Villars-sur-Var
CAGNES-SUR-MER 06800 Centre Ville + Val Fleuri
BOURG-DE-PEAGE 07300 Centre Ville
VERNOUX-EN-VIVARAIS 07338 Vernoux Centre Village
AIZAC 07530 Toute la commune
FOIX 09000 Centre ancien + alentours
LAVELANET 09300 Quartier de la Coume

OLEMPS 12510 Pré d’Ampiac
VENELLES 13113 Venelles
VITROLLES 13127 Village + Centre urbain
MIRAMAS 13140 Centre Ville
SAINT-MARTIN-DE-CRAU 13310 Centre Ville
LA FARE-LES-OLIVIERS 13580 Le Village – Les Ferrages
CAEN 14000 Quartier du Chemin Vert
HEROUVILLE SAINT-CLAIR 14200 Hérouville Centre
LA ROCHELLE 17000 Quartier de Mireuil
FOURAS 17450 Château d’eau / Gendarmerie
BOURGES 18000 Bourges Centre historique
BEYSSAC 19230 Hameau d’EYPARSAC
MEILHARDS 19510 Commune
CORREZE 19800 Le Bourg
SAINT-CAST-LE-GUILDO 22380 Ensemble de la commune
PAIMPOL 22500 Paimpol Centre
GUERET 23000 Guéret
FLEURAT 23320 Village Les Grandes Loges
VALENCE 26000 Centre Ville élargi
ROMANS-SUR-ISERE 26100 Zone urbaine
MONTREUIL-L’ARGILLE 27390 Motte féod-Charbonnerie
CHARTRES 28000 Centre Ville intra muros
BREST METROPOLE OCEANE 29200 Ville du Relecq-Kerhuon
BREST METROPOLE OCEANE 29200 Quartier de Bellevue
LESNEVEN 29260 Bourg
LANDIVISIAU 29400 Quartier du Canik
LE RELECQ-KERHUON 29480 Commune

NIMES 30000 Quartier du Mont Duplan
SOMMIERES 30250 Sommières
VILLENEUVE-LES-AVIGNON 30400 Centre Ville
MEYNES 30840 Meynes
TOULOUSE 31000 Quartier Grand Rond
MONTBRUN-BOCAGE 31310 Village
SAINT-ORENS-DE-GAMEVILLE 31650 Quartier de la Poste
BLAGNAC 31700 Blagnac Sud
AUCH 32000 Engachies
BORDEAUX 33000 Centre Ville
PLASSAC 33390 Zone du château d’eau
TALENCE 33400 Quartier de Thouars
TALENCE 33400 Quartier d’Echoppes
TALENCE 33400 Quartier Pavillonnaire
PESSAC 33600 Quartier La Châtaigneraie
FELINES MINERVOIS 34210 Félines Minervois Village
PORTIRAGNES 34420 Quartier du Bel Air
RENNES 35000 Quartier Centre
POCE-LES-BOIS / VITRE 35500 La Hunaudière

L’HERMITAGE 35590 L’Hermitage
TOURS PLUS 37000 Tours – Collège A France
TOURS PLUS 37000 Joue-Les-Tours – LIODIERE
TOURS PLUS 37000 Tours – Sainte Radegonde
SAUNAY 37110 Martinet, Seu, Gare, Pica
LARCAY 37270 Les Rèchès La Morelle
MONTLOUIS-SUR-LOIRE 37270 Zone de la Croix Blanche
GRENOBLE 38000 Secteur 6
RENAGE 38140 La Ville
SERPAIZE 38200 MONS – Château d’eau
EYBENS 38320 Ville
EYBENS 38320 Ville d’Eybens
SAINT-MARTIN-D’HERES 38400 Portail Rouge
SASSENAGE 38474 Mairie – Centre Bourg
SEYSSINS 38486 Intégralité de la commune
VOIRON 38500 Quartier Jules Ravat
GIERE 38610 Commune de Gières
CROLLES 38920 L’ensemble de la commune
MOUCHARD 39330 Village et hameau Certemery
CONLIEGE 39570 Conliège

CANENX ET REAUT 40090 L’ensemble du Bourg
SANGUINET 40460 Bourg
CASTAIGNOS-SOUSLENS 40700 Le Bourg
SAINT-PAUL-LES-DAX 40990 Lotissement La Pigneraie
BLOIS 41012 Cabochon-Quinière
VINEUIL 41350 Quartier des Quatre-Vents
SAINT-ETIENNE 42007 Centre Ville
SAINT-ETIENNE 42007 Montreynaud
SAINT-ETIENNE 42007 Métare
SAINT-CHAMOND 42400 Centre Ville Route du Coin
MONTBRISON 42600 Centre de Moingt
VIGNEUX-DE-BRETAGNE 44360 Bourg de La Pâquelais
REZE 44400 Ragon
REZE 44400 Commune de Rezé
REZE 44400 Quartier de Pont Rousseau
ORLEANS 45000 Saint-Marceau
ORLEANS 45000 Quartier Bourgogne République
INGRE 45140 Quartier Centre Bourg
SAINT-JEAN DE LA RUELLE 45140 Quartiers urbanisés
MONTARGIS 45200 Quartier Chaussée
SAINT-CYR-EN-VAL 45590 Village
THEMINES 46120 Village de Thémines
PORT SAINTE-MARIE 47130 Quartier de Saint-Julien
AIGUILLON 47190 Aiguillon
HURES-LA-PARADE 48150 Nivoliers
PRUNIERES 48200 Village de Prunières
ANGERS 49000 Quartier Ney-Saint-Serge
PAYS D’AZAY-LE-RIDEAU ET PNR LOIRE-ANJOU-TOURAINE 49730 Villaines-Les-Rochers

SAINT-MARTIN-DES-CHAMPS 50300 Boulevard du Luxembourg
REIMS 51100 Quartier Laon Zola
MAIRIE DE MAYENNE 53100 Mayenne – Saint-Martin
MAYENNE 53100 Bretagne – Brossolette
MOINEVILLE 54371 Lotissement Clair Matin
LAXOU 54520 Zola – Sainte-Anne
VILLERS-LES-NANCY 54600 Villers-lès-Nancy
BAR-LE-DUC 55000 Côte Sainte-Catherine
CHAMPNEUVILLEE 55100 Village (de 2 hameaux)
GRAND-CHAMP 56390 Quartier de Quénéah Gwen
STIRING-WENDEL 57350 Porte de France
COIN-LES-CUVRY 57420 Village de Coin-Lès-Cuvry
THIONVILLE 57672 Thionville
LILLE METROPOLE COMMUNAUTE URBAINE 59000 Roubaix – Quartier Centre
LILLE METROPOLE COMMUNAUTE URBAINE 59000 Faches 5 Bonniers
LILLE METROPOLE COMMUNAUTE URBAINE 59000 Ronchin – Ségur
LILLE METROPOLE COMMUNAUTE URBAINE 59000 Tourcoing – Croix Rouge
LILLE METROPOLE COMMUNAUTE URBAINE 59000 Lesquin – Mairie
LILLE METROPOLE COMMUNAUTE URBAINE 59000 HEM – Hauts Champs
LEERS 59115 4 secteurs
CROIX 59170 Croix Centre Saint-Pierre
COMMUNAUTE DE COMMUNES DE LA VOIE ROMAINE 59189 Morbecque
TOURCOING 59200 Croix Rouge – Egalité
LEFFRINCKOUCKE 59495 Quartier
VILLENEUVE D’ASCQ 59650 Ascq Résidence Haute Borne
GRAVELINES 59820 Gravelines

BABOEUF 60400 Baboeuf (petit village)
ALENCON 61000 Centre Ville
HENIN BEAUMONT 62110 Groupe scolaire Pantigny
MONTENESCOURT 62123 Quartier des Garinots
BULLY-LES-MINES 62160 Ville de Bully-Les-Mines
BETHUNE 62400 Quartier de la Gare
AUBIERE 63170 Quartier des Cézeaux
MARINGUES 63210 Route de Clermont
THIERS 63300 Centre Ville ancien
THIERS 63300 Les Graviers
PAU 64000 Centre Ville
BAYONNE 64100 Grand Bayonne
BRISCOUS 64240 Quartier Sagardiburia
CLARACQ 64330 Bourg
BOUCAU 64340 Boucau
ANGLET 64600 Ville d’Anglet
SAINT-PIERRE D’IRUBE 64990 Ametzondo / La Plage
MONTESQUIEU-DES-ALBERES 66740 Secteur Mas d’en Blay
STRASBOURG 67000 Krutenau Esplanade
ERSTEIN 67150 Filature
OBERNAI 67210 Obernai – enveloppe urbaine
VENDENHEIM 67550 Vendenheim
SAVERNE 67700 Zone urbaine
RIXHEIM 68170 Zone urbaine
WITTENHEIM 68270 Toute la Ville
LUTTERBACH 68460 Village
LAUTENBACH 68610 Schweighouse
KRUTH 68820 Commune de Kruth
LYON 69001 Part-Dieu Guillotière
LYON 69001 Le 1er arrondissement
VILLEURBANNE 69100 Quartier Tonkin
ECULLY 69130 Le territoire communal
RILLIEUX-LA-PAPE 69140 Quartier des Alagniers
RILLIEUX-LA-PAPE 69140 Quartier de Crépieux
TASSIN LA DEMI-LUNE 69160 Tassin La Demi-Lune
SAINT-FONS 69190 Le Bourg
VENISSIEUX 69200 Minguettes
SAINTE-FOY-LES-LYON 69202 Sainte-Foy Centre
VAULX-EN-VELIN 69256 Mas du Taureau/Pré
CALUIRE-et-CUIRE 69300 Quartier Montessuy
FRANCHEVILLE 69340 Francheville Le Haut
MORNANT 69440 Centre Ville
ORLIENAS 69530 Centre Bourg
OULLINS 69600 Quartier de la Bussière
SAINT-GERMAIN-AU-MONT-D’OR 69650 La commune
CHASSIEU 69680 Chassieu (Bourg et ZI)
MONTROTTIER 69770 Centre Bourg

BOULT 70190 Village
CHAMBERY 73000 Centre et Laurier
GRESY-SUR-AIX 73100 Zone centrale d’habitat
ALBERTVILLE 73200 Quartier Centre Ville
LA MOTTE-SERVOLEX 73290 Quartier Centre-Est
ANNECY 74000 Secteur Centre Ville
ANNECY 74000 Secteur Nord-Est
GAILLARD 74240 Quartier du Martinet
PARIS 75000 14ème arrondissement - Alésia
PARIS 75000 12ème arrondissement - Gare de Lyon
PARIS 75000 2ème arrondissement
PARIS 75000 13ème arrondissement - Tolbiac
PARIS 75000 9ème- - 18ème arrondissements - Douai Abbesses
PARIS 75000 15ème arrondissement - Parc des Expos
VERSAILLES 78000 Territoire de la commune
CHATEAUFORT-EN-YVELINES 78117 Châteaufort
L’ETANG-LA-VILLE 78224 Quartier des Brosses et d
POISSY 78300 Quartier « Hôtel de Ville »
CHEVREUSE 78460 Quartier de Saint-Lubin
SARTROUVILLE 78500 Quartier de l’UNION
NOISY-LE-ROI 78590 Quartier Vaucheron et Parc
DAMPIERRE-EN-YVELINES 78720 Dampierre-en-Yvelines
VAUX-SUR-SEINE 78740 Centre Ville
LEZAY 79120 Quartier le Bourg

AMIENS 80000 Hypercentre
COUFFOULEUX 81070 Centre Bourg Couffouleux
CARMAUX 81400 Commune de Carmaux
RABASTENS 81800 Le Centre Ville
MONTAUBAN 82000 Beausoleil Haut
LA VALETTE DU VAR 83160 La Ville
SAINT-CYR-SUR-MER 83270 Centre Ville
SAINT-CYR-SUR-MER 83270 Les Lecques
SAINT-CYR-SUR-MER 83270 Ville entière
SAINT-CYR-SUR-MER 83270 Quartier les Pradeaux
LA SEYNE-SUR-MER 83500 Châteaubanne-Colle Artaud
AVIGNON 84000 Intramuros
GRAMBOIS 84052 Quartier la Montagne
CARPENTRAS 84200 Ville
SAINT-MATHURIN 85150 Bourg
CHATEAU D’OLONNE 85180 Zone des Plesses
BREM-SUR-MER 85470 Le Clos
LES HERBIERS 85500 Toute la Ville
POUZAUGES 85700 Moitié haute de la commune
ISLE 87170 Quartier Montplaisir
GERARDMER 88196 Centre Ville – Cercenée
LA BRESSE 88250 Centre Ville et Stations
REGNEVELLE 88410 Village
FAUCOMPIERRE 88460 Massif forestier de l’an

PALAISEAU 91120 Commune de Palaiseau
GIF-SUR-YVETTE 91190 Quartier de Courcelle
DRAVEIL 91210 Quartier du Belvédère
IGNY 91430 Tout le long des lignes
MENNECY 91540 Village Levitt
NANTERRE 92000 Parc Nord
SURESNES 92150 Quartier République
SURESNES 92150 Quartier Carnot Gambetta
SURESNES 92150 Quartier Centre Ville
SURESNES 92150 Quartier Liberté
SURESNES 92150 Quartier Cité Jardins
SURESNES 92150 Quartier Plateau Ouest
AINT-CLOUD 92210 La Ville de Saint-Cloud
BAGNEUX 92220 Cité des Oiseaux
MALAKOFF 92240 Sud de Seine
FONTENAY-AUX-ROSE 92260 Territoire communal
COURBEVOIE 92400 Ensemble de la commune
ASNIERES-SUR-SEINE 92600 Les Hauts d’Asnières
ASNIERES-SUR-SEINE 92600 Quartier Bac Bécon Flacha
ASNIERES-SUR-SEINE 92600 Centre Ville
COLOMBES 92700 Centre Ville + frange
MONTREUIL-SOUS-BOIS 93100 Quartier avenue F. Buisson
NOISY-LE-SEC 93130 Centre Ville Gare
BONDY 93140 Quartier du Moulin à Vent
LE BLANC-MESNIL 93150 Centre Ville
PLAINE COMMUNE 93218 Saint-Denis
PLAINE COMMUNE 93218 Saint-Denis Centre
LES LILAS 93260 Quartier Romain Rolland
PIERREFITTE 93380 Centre Ville
SAINT-OUEN 93400 Centre Ville
PANTIN 93500 Pantin Sud
SAINT-MAUR-DES-FOSSES 94100 Ensemble de la commune
ARCUEIL 94110 Chaperon Vert
NOGENT-SUR-MARNE 94130 Quartier du Centre Ville
SAINT-MANDE 94160 Ville de Saint-Mandé
VRY-SUR-SEINE 94200 Centre Ville
CHARENTON-LE-PONT 94220 Ensemble du territoire communal
VINCENNES 94300 Centre Ville
JOINVILLE-LE-PONT 94340 Toute la Ville
SAINT-MAURICE 94410 Quartier dit « du Pont »
CHAMPIGNY-SUR-MARNE 94500 Le Maroc et le Tremblay
CHEVILLY-LARUE 94550 Le quartier Bretagne
VILLEJUIF 94800 Lion d’Or
VILLEJUIF 94800 Centre Ville
GROSLAY 95410 Groslay (la commune)

SAINT-DENIS de la Réunion 97400 Centre Ville
SAINT-DENIS de la Réunion 97400 Chaudron
SAINT-DENIS de la Réunion 97400 Moufia
SAINT-DENIS de la Réunion 97400 Bellepierre

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