samedi 29 novembre 2008

Australia : Mobile phone radiation fries sperm!


Evan Maloney
Monday, October 20, 2008 at 06:59pm



Well, well, well, there’s a headline to send a few jitters through the sperm banks and IVF clinics of the world.

The first thing I thought when I read this headline was, “Maybe the Nasa scientists have got it all wrong, maybe outer-space doesn’t smell like fried steak at all.”

The preliminary study, presented at a fertility conference in Brisbane today, is the first of its kind, and supports US research showing heavy mobile phone users have up to 40 per cent lower sperm counts than lighter users.

Researchers at the University of Newcastle built a device to irradiate sperm at the same radio frequency as mobile telephone calls.

I mean, really, how many dire warnings, threats and fear-mongerings have researchers been paid good money to fill out heads with over the years regarding mobile phone use. Mobile phones have been the cause of everything from brain tumours to fried sperm to hair loss to an inability to read road signs in an effective manner while driving the car. Maybe only the last one has been proved categorically. Maybe we will all die of a brain tumor in fifteen years, maybe my sperm is getting fried right now, and maybe, just maybe, this is another example of people trying to justify the money they get paid to waste everybody’s time with ridiculous research.

Building a device to irradiate sperm? What the hell is wrong with you? Do you think I shove my mobile phone down my underpants whenever I want to make a phone call to my wife? Are you nuts?

Is this just me? Do we need an S.O.S ("Save our Sperm") Foundation?

Maroc : Antennes relais de la discorde

Publié sur www.yabiladi.com, le 28.11.2008 | 13h42

Les antennes relais de la téléphonie mobile reviennent au-devant de la scène. Des habitants qui s'y opposent à Ben M'Sik à Casa ont été tabassés par les forces de l'ordre. Le milieu associatif des droits humains crie au scandale.

Les antennes relais de la téléphonie mobile font parler d'elles de nouveau. Mercredi matin, les habitants du quartier «Al Ahd El Jadid» à Ben M'Sik s'étaient réunis pour protester contre l'installation d'une nouvelle antenne. Leur manifestation sera finalement de courte durée, puisque le propriétaire du local, dont la terrasse a été louée à un opérateur de téléphonie, a fini par alerter les forces de l'ordre qui sont arrivées en grands renforts. Et qui, à en croire l'AMDH (Association marocaine des droits humains), n'y sont pas allées de main morte. Jeudi vers midi, c'est Mohamed Abou Ennassr, patron de la section casablancaise de cette ONG, qui était encore en train de faire le bilan des dégâts d'une «intervention policière d'une violence inédite» qui n'a épargné ni femmes, ni vieillards, ni même nourrissons. «C'était de la sauvagerie à l'état pur et, on ne sait pour quelle raison, les coups de matraque n'ont pas épargné la tête et les organes génitaux de manifestants pacifistes», déclare M. Abou Ennassr qui cite l'exemple d'un vieillard grièvement blessé. Un euphémisme, puisque Mohamed El Koraichi, né en 1920 et artiste peintre connu du quartier et de la ville, s'en est sorti avec des fractures au bassin. Inguérissables, précise son entourage. S. G, elle, venait juste de subir une opération chirurgicale, mais son état est des plus graves ayant été frappée là où elle a été opérée. Et puis, il y a Ala'e, un an à peine, qui a été carrément arraché du dos de sa mère et jeté par terre. Les militants de l'AMDH affirment même avoir relevé des traces de griffures qu'aurait subi le nourrisson. Et, pour finir, M.K, collégien de 15 ans, a été tabassé avant d'être embarqué par les forces de l'ordre qui ont effectué 12 arrestations au total : quatre femmes en plus de plusieurs militants de partis (PSU, CNI).

Tous avaient été relâchés vers 23 heures à l'exception de Saïd Diane, syndicaliste de la CDT et membre du CNI (Conseil national ittihadi). Et cela ne s'arrête pas à ce stade, puisque les douze personnes devaient être présentées à la justice vendredi ou samedi. «Nous sommes désormais, et depuis quelque temps, confrontés à cette nouvelle catégorie de dépassements et notamment aux quartiers Al Ahd EI Jadid et Al Hassania où des citoyens sont réprimés violemment pour avoir protesté contre des installations susceptibles de constituer de graves dangers pour la santé», commente Mohamed Abou Ennassr. Ce dernier affirme d'ailleurs qu'un comité de soutien aux habitants de ces deux quartiers a été mis en place et où sont représentés plusieurs ONG, syndicats et partis politiques. «Cela devient de plus en plus fréquent de voir des citoyens, un peu partout, tabassés pour avoir protesté de manière civilisée, au lieu d'être écoutés pour des revendications tout à fait légitimes», s'insurge Khadija Ryadi, présidente de l'AMDH. Pour cette dernière, l'Etat se trouve auteur de «pratiques inacceptables», puisqu'il intervient, et mobilise ses forces de sécurité, au service d'entreprises privées au lieu de défendre l'intérêt général. Donne nouvelle pour les ONG des droits humains, l'AMDH travaille actuellement, au niveau local, à réunir tous les éléments de ce dossier. Et, au niveau central également, à étudier les aspects juridiques de la chose. La polémique des antennes relais ne fait que redémarrer. Pour de bon.

De Ben M'Sik à Auch

Autres cieux, autres pratiques. A Auch, une petite localité du Gers (Sud de la France), l'opérateur Orange est malmené depuis plusieurs mois pour l'installation d'une antenne relais destinée à renforcer le débit Internet pour les téléphones mobiles et ce sur un terrain privé. Les habitants, constitués en collectif, ont envoyé au maire de la commune une pétition portant 300 signatures et mis en place une sorte de comité de vigilance. Pendant ce mois de novembre, Orange a quand même dépêché ses techniciens pour installer ladite antenne, mais en a été empêché. Le maire, en guise de première mesure, a décidé de ne pas autoriser l'acheminement de l'électricité pour les besoins d'alimentation, et donc de fonctionnement de l'antenne. Il s'est réuni avec les représentants de l'opérateur pour, in fine, proposer d'autres sites, plus éloignés des habitations. Personne n'a été tabassé pendant toutes ces péripéties et pas un seul uniforme n'était visible pour quelque intervention que ce soit. Cela dit, les scientifiques restent toujours divisés quant aux réelles répercussions des antennes relais installées près des habitations. Quelques pays ont opté toutefois pour le «principe de précaution». En Israël, les autorités ont adopté une solution plus radicale et interdit l'installation de ces antennes près des habitations. Au Maroc, on est encore loin du compte. Sauf de celui des victimes de l'intervention des forces de l'ordre, chaque fois que des citoyens s'y opposent.

Mohammed Boudarham
Source: Le Soir Echos

jeudi 27 novembre 2008

Antenne relais : un scandale sanitaire en sommeil ?

Ile de la Réunion
CLICANOO.COM | Publié le 27 novembre 2008

En métropole, une décision de justice vient peut-être de lever le voile sur un futur scandale sanitaire. En imposant à Bouygues Telecom, le démontage d’une de ses antennes relais, le tribunal a donné un écho à la population. À la Réunion aussi, les craintifs de ces champs électromagnétiques sont montés au front, sans succès. Et pourtant, des médecins se mouillent et attestent de la nocivité des piliers.

Le temps où les ondes pouvaient se propager à outrance, en toute tranquillité, paraît révolu. La métropole a montré la voie, les consommateurs d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier. Ces deux dernières années, la Réunion a vu tourner quelques pétitions, réclamant avec fermeté la disparition d’antennes relais. La population craint le pire sur l’impact sanitaire de ces champs électromagnétiques. Durant ces quelques épisodes, deux acteurs prédominent : la population et l’opérateur. Pour une seule conclusion : l’impression persistante pour la première de ne pas avoir son mot à dire, subir. On peut citer les péripéties d’un habitant de Bois de Nèfles Sainte-Clotilde qui a voulu conserver l’anonymat, ou encore l’histoire des riverains de la Chaloupe Saint-Leu. L’indésirable antenne les nargue toujours, malgré leurs agitations répétées et aujourd’hui estompées par la lassitude. Retour fin 2006, à Sainte-Clotilde. Une antenne relais apparaît à une quinzaine de mètres de l’habitation de Francis(*), pas loin d’une école. Les habitants s’inquiètent de la pose inopinée de cet intrus. Non consultés par l’opérateur, ils s’interrogent. Et réagissent en rédigeant des courriers à tout va : mairie, préfecture, Agence nationale des fréquences (ANFR) et la société en question.


Insomnie, stress...


“Nous avons ensuite recueilli 250 signatures. Nous réclamions l’enlèvement de cette antenne, étant donné les risques pour l’école élémentaire d’à côté”. Ils obtiennent alors la promesse d’une délocalisation. “Il ne s’est jamais rien passé, nous n’avons plus réussi à joindre le monsieur de l’entreprise en question”. À force de sollicitations, les riverains parviennent à organiser une rencontre avec la préfecture, elle se solde par ce bilan : un laconique “pas de preuve de nocivité”. Une équipe s’est ensuite rendue sur place pour une série de mesures. “Ils sont partis en nous promettant de nous envoyer un rapport”. Ils l’attendent toujours. Pour l’heure, Francis continue de prôner le fameux principe de précaution. Et plus que jamais. “On habite ici depuis 30 ans, ma femme a des soucis de santé depuis trois ans”. Une période qui coïncide étrangement avec l’installation de l’antenne relais. “Son médecin (dont il a voulu taire le nom, ndlr) a constaté chez elle, une dose d’électromagnétisme trop élevée”. Conséquence : des difficultés pour dormir et des “douleurs pas possibles”. À ce stade-là, peut-on encore parler de nocivité non prouvée ? “Pour le médecin, le lien entre l’antenne et ces symptômes ne fait pas de doute”. Il a même délivré à sa patiente un certificat médical, pour l’aider dans ses démarches éventuelles contre l’opérateur. Un document qui stipule : “(...) Ma patiente se plaint de différents maux, insomnie et stress, qui peuvent être imputés à la situation trop proche d’un champ électromagnétique de type antenne-relais de téléphone mobile”. Dans de tels cas, on peut concevoir le sentiment d’exaspération de ces habitants. Et pourtant, les prestataires en question restent sourds à cet enjeu sanitaire. Tandis que les politiques prennent peu à peu connaissance du sujet

(*) nom d’emprunt

Dossier réalisé par Damien Frasson-Botton

mercredi 26 novembre 2008

France : Deux antennes relais UMTS refusées à Tours

Indre-et-Loire : Deux antennes relais UMTS refusées - Tours - Les habitants du quartier Grands Champs à Saint-Avertin peuvent enfin respirer. Le projet d'installation de deux antennes relais UMTS en plein coeur du quartier et notammant à deux pas de l'école maternelle et de collèges a été refusé en conseil municipal

dimanche 16 novembre 2008

Israel : Destruction d'antennes relais

Destruction d’antennes relais de téléphonie mobile à "Ahucat".

Les antennes relais des opérateurs Orange et Cellcom situées
sur l’immeuble résidentiel de "Nesher" ont été détruites par explosif.

C'est la troisième fois au cours des deux derniers mois qu’elles sont détruites.

Ces incendies mettent les pompiers en danger et surtout les exposent à des irradiations dangereuses.

vendredi 7 novembre 2008

Téléphone portable, l’omerta française

bakchich tv / vendredi 7 novembre par Marion Gay

Experts douteux, études alarmantes étouffées, silence du ministère… Il est très difficile d’obtenir une information transparente sur la dangerosité supposée du téléphone portable.

Lancée en 2000 dans 13 pays, les résultats de l’étude Interphone, qui tente de comprendre s’il existe un lien entre téléphone portable et cancer du cerveau, sont très attendus. Ils pourraient réconcilier ceux qui dénoncent les manipulations à répétition et ceux qu’on dit souffrir de paranoïa… Ils pourraient , mais …

Pour en savoir plus cliquez sur le lien ci-dessous pour voir la vidéo :

http://www.dailymotion.com/video/kkU6I0HD1vkySSPhTj

Un opérateur en France condamné à démonter une antenne-relais

Article publié le 3 octobre 2008 dans Marianne

La justice oblige l'opérateur à verser 3.000 euros à chacun des trois couples riverains plaignants du Rhône, à titre de dommages et intérêts pour leur exposition au risque sanitaire. Cette application du « principe de précaution » relance le débat sur les nuisances potentielles des ondes électromagnétiques émises par les antennes-relais.

Coup de théâtre dans la téléphonie mobile. Bouygues Telecom vient d'être condamné par la justice à démonter une antenne-relais dans le Rhône pour « risque de troubles » à la santé. Le jugement rendu le 18 septembre par la 8e chambre civile du tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre a donné raison à trois couples de Tassin-la-Demi-Lune. Ils avaient saisi la justice pour « trouble anormal de voisinage ». En clair, des antennes-relais installées depuis 2006 sur un pylône en forme d'arbre à proximité de leurs habitations. Sans doute par souci d'« intégration paysagère » ! Celle-là même vantée sur le site internet de l'Association française des opérateurs mobiles (AFOM), le service de communication officiel d'Orange, SFR et Bouygues.

La justice condamne aujourd'hui Bouygues Telecom à démonter l'installation dans un délai de 4 mois après la signification du jugement sous astreinte de 100 euros par jour. Et oblige l'opérateur à verser 3.000 euros à chacun des trois couples riverains de l'antenne incriminée, à titre de dommages et intérêts pour « leur exposition au risque sanitaire ». « De manière générale, on ne commente pas une décision de justice », rappelle d'emblée Bouygues Telecom. Une chose est sûre, l'opérateur fera « appel de ce jugement prochainement ». Avant d'ajouter que « cette décision concerne une seule antenne-relais sur un réseau Bouygues Telecom qui en compte 13 500 à peu près ! » Une manière de minimiser la portée du jugement ?

Un risque sanitaire pour les riverains ?
Et du côté des associations ? « C'est une très bonne nouvelle », se réjouit Stéphen Kerckhove d'Agir pour l'environnement. Avant de regretter que « cette décision mette en relief l'absence de réglementation ». Plusieurs associations alertent depuis longtemps sur les niveaux d'exposition trop élevés des ondes électromagnétiques émises par les antennes : le Criirem (Centre de Recherche et d'Information Indépendantes sur les Rayonnements ElectroMagnétiques), Priartem (Pour une réglementation des implantations d'antennes-relais de téléphonie mobile), Robin des toits et Agir pour l'environnement.

Y a-t-il un risque pour la santé des riverains ? Le TGI de Nanterre n'a pas tranché le débat sur les liens éventuels entre les troubles sanitaires et les champs électromagnétiques des antennes-relais. Il estime que « la discussion scientifique reste ouverte » sur ce sujet. En août 2007, le Rapport Bioinitiative, publication d'une quinzaine de chercheurs internationaux, établit la preuve des effets des divers types de champs électromagnétiques sur toutes les formes du vivant. Pour sa défense, Bouygues Telecom, comme les autres opérateurs, se réfère « aux travaux des scientifiques collaborant à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui concluent à l'innocuité des appareils de téléphonie mobile ». Les associations reprochent, quant à elles, des conflits d'intérêts entre certains scientifiques et des opérateurs de téléphonie mobile.

Application du « principe de précaution »
Si un doute subsiste sur les liens entre troubles sanitaires et antennes-relais, le jugement fait état d'un « risque de troubles » en application d'un principe de précaution. Stéphen Kerckhove ne décolère pas : « La justice comble les carences de l'Etat. Il est dommage que les riverains soient obligés de se tourner vers elle pour faire appliquer le principe de précaution. »

Ce n'est pas la première fois qu'un tribunal juge une affaire liée à la téléphonie mobile en se référant au « principe de précaution ». Une notion souvent « oubliée » par les politiques. « Dans une démocratie digne de ce nom, c'est à l'Etat, et donc aux législateurs de protéger les citoyens », insiste Stéphen Kerckhove. Pourtant le principe de précaution est inscrit dans l'article 5 de la Charte de l'environnement, qui a valeur de loi constitutionnelle. La Charte, adoptée le 28 Février 2005 par le Parlement réuni en Congrès, est même consultable sur le site internet du ministère de l'Ecologie

Une épine de plus dans le pied de Bouygues Telecom ? Une famille de Chevreuse (Yvelines) a récemment déposé une plainte au pénal contre l'opérateur pour « administration de substances nuisibles ». Réponse gênée de l'opérateur : « Pas de commentaire. » Affaire(s) à suivre.